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> Firmin Salabert (1811-1895)
De l'art du portrait aux paysages de Savoie
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Fils de Joseph et Rose Cathala, Firmin Salabert est né à Gaillac le 25 septembre 1811 dans une famille de négociants. Il est le dernier de trois fils. Il connait une enfance assez triste car le commerce paternel a des difficultés. De plus, ce dernier décéde prématurément ce qui n’arrange pas les finances familiales. Il est donc envoyé par sa mère dans une école dont elle peut payer les cours avec difficultés. Il y apprend à lire et écrire mais aussi à barbouiller (expression de son maître d’école) à l'aide de crayons et plumes sur tous supports, avec un grand bonheur. Alors qu’il a à peine 15 ans, il entre, grâce à son frère, en tant qu’expéditionnaire chez le receveur particulier des finances de Gaillac : un métier passif de copiste loin de ses intérêts dont il s’échappe en griffonnant, malgré les réprimandes de son frère.
Un jour, un marchand colporteur d’images de Toulouse, nommé Baron, vient s’installer à Gaillac et loue une boutique rue Portal où demeure Salabert. Images et gravures font l’enchantement de Firmin Salabert et son rêve est de les acquérir toutes. Se liant amitié avec le marchand, il obtient de venir voir les pièces puis de les dessiner. Dès que ses moments de liberté le lui permettent, il y est. Profitant des conseils amicaux du marchand, il travaille beaucoup à une copie qui, une fois terminée, est vue par un homme amateur lequel intrigué par le talent du jeune homme et souhaitant faire sa connaissance, propose de lui donner des leçons gracieusement, ce que Salabert accepte volontiers.
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FORMATION
Son premier maître est M. Gustave Constant de Saint-Sauveur qui a travaillé à Toulouse quelques années avec le peintre Félix Saurine, peintre d’histoire et de portraits, élève de David (de 1807 à 1809) et professeur à l’académie de Toulouse. Rentré à Gaillac et doté d’une bonne fortune, il consacre ses loisirs à la peinture. L’atelier de M. Constant de Saint-Sauveur possède des cartons de gravures et de dessins, des modèles de plâtre, des chevalets, des toiles, tout un univers que découvre Salabert. Le maître se consacre à son élève durant quatre années et les progrès sont rapides, tant en art que dans son éducation générale. Alors Constant de Saint-Sauveur lui dit : « mon jeune ami, je n’ai plus rien à t’apprendre, il faut maintenant aller demander des leçons à un homme plus instruit que moi ». Il lui donne alors une lettre de recommandation pour son ancien professeur M. Saurine à Toulouse.
À Toulouse chez Saurine :
VOYAGES
À Londres : A côté des artistes, il réalisa une grande quantité de portraits de gens de la société de Londres et Paris. A partir de cette période il expose presque tous les ans au Louvre et à la National Gallery, comme en 1835 où il a exposé un portait de vieillard en buste grandeur naturelle qui reçut de M. Ingres une flatteuse approbation. Chaque année il quitte Paris et suit le théâtre italien pour arriver à Londres avec eux. Chaque année la saison est prospère pour l’artiste. Aux eaux de Bath, en cinq mois il réalisa dix huit portraits, à Manchester et à Liverpool, en 1847, il fit cent quatre vingt sept portraits.Pendant ses séjours à Londres il visite beaucoup de musées et voit en particulier les cartons de Raphael à Hampton Court, les bronzes antiques du British Museum, et les frises grecques de Phidias. Il admire aussi les œuvres de Reynolds et Lawrence.
À Rome :
LA MATURITÉ
En 1853, il découvre la Savoie à l’invitation de l’architecte et peintre Prosper Dunant (1790-1878) où il rencontre le peintre Gabriel Lopé. Il délaisse alors le portrait au profit du paysage.
Le peintre décède le 21 juillet 1895. Sa ville natale hérite du fonds d’atelier entreposé chez le docteur Thomas dans son musée d’histoire naturelle et décide de lui ériger un mausolée. |
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