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> Jules Pendariès (1862-1933)

 

salle pendaries gaillac

Une salle du Musée des beaux-arts de Gaillac est consacrée au sculpteur Pendariès. Cette page vous propose de découvrir sa biographie et son parcours.

 

 

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Jean Jules Pendariès, plus connu sous le nom de Jules Pendariès est né le 29 mars 1862 à Carmaux où son père sculpteur d’art funéraire, participait à cette époque à la restauration d’une église. Bien qu’ayant eu une carrière centrée sur Paris, il a gardé, tout au long de sa vie, un lien marqué avec son département natal, le Tarn, où il se marie en 1890 et vient se ressourcer régulièrement.

Les différentes informations biographiques font apparaître un Jules Pendariès, bon vivant, aimant narrer nombreuses anecdotes à ses amis ou à ses modèles, et étant doté d’une très bonne constitution physique. 


En 1869, les Pendariès s’installent définitivement à Cordes-sur-Ciel où Jules passe le reste de son enfance et son adolescence. Très tôt il fait preuve de bonnes dispositions artistiques. Le jeune Jules aide ainsi son père dans l’atelier familial, où, comme son fils, Roch Pendariès le rapporte : « […il] s’appliquait maniant marteaux et gouges à ciseler, en bas-relief, pour le cimetière, des couronnes d’immortelles, des épitaphes, des regrets éternels et même des angelots ailés et potelés.» En 1879, il sculpte notamment un Saint Joseph grandeur nature pour le couvent Notre-Dame à Cordes, il a 17 ans.

Devant ce talent naissant, la municipalité de Cordes lui offre une bourse pour qu’il poursuive sa formation à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse, qu’il rejoint au début des années 1880.

 

 

La capitale et ses Salons

 

Sa carrière commence à Paris vers 1885, année où il participe à son premier Salon officiel ; il n’a que 23 ans, ce qui apparaît plutôt précoce pour une première participation à un Salon. L’œuvre qu’il présente est remarquée par la critique. À partir de cette date, il participe régulièrement aux Salons. Entre 1897 et 1914, période marquant l’apogée de sa carrière, il présente ainsi en moyenne deux œuvres à chaque Salon.

 

Sa production montre de nombreuses influences allant de Jean-Baptiste Carpeaux, à Auguste Rodin, en passant par son maître Alexandre Falguière. Pendariès s’inspire des artistes qui l’ont précédé mais aussi de ses contemporains. Il se nourrit néanmoins avec parcimonie des influences contemporaines afin de ménager sa carrière officielle.
Les œuvres qu’il présente au Salon sont régulièrement remarquées, ce qui lui permet d’obtenir des commandes de la part de l’Etat, mais aussi de collectionneurs comme Paul Petit. Ainsi, l’Etat lui achète Cher Souvenir suite à la présentation de cette œuvre au Salon de 1897, ou encore La Muse Consolatrice, au Salon de 1903. Le collectionneur mécène Paul Petit lui commande une version en bronze de l’Entrave dès la conception de cette œuvre, exécutée pour le Salon de 1909.


La dernière partie de sa carrière est marquée par la restauration d’œuvres anciennes. Par exemple, la Direction des Beaux-arts lui confit la restauration de différents groupes de la cascade du parc Saint-Cloud. Il travaille à cette restauration du début des années 1920 à sa mort.

 

 

Pendariès portraitiste

 

Parallèlement à sa carrière officielle, Pendariès exécute de nombreux portraits de commande, dont certains sont présentés au cours des Salons. Ses talents de portraitiste sont reconnus, et il réalise plus de 500 bustes et médaillons durant sa carrière. L’un de ses premiers bustes – reconnu par ses paires – est celui du Général Commandant La Place qu’il réalise durant son service militaire vers 1882.

Sa notoriété lui permet aussi de recevoir des commandes pour des monuments publics : il réalise par exemple plusieurs monuments commémorant les morts des conflits de 1870 et de 1914/18 comme ceux de Sallaumines dans le Pas-de-Calais ou de Podensac en Gironde.

Jean Jules Pendariès meurt en 1933. Suivant sa volonté, il repose près de ses parents à Cordes.