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> Henri Loubat (1855-1926)

 

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Né à Gaillac le 10 janvier 1855, Henri est le fils de Jean-Pierre Loubat, fabricant de chandelles et d’Anne Gibert. Il a deux frères magistrats dont il est l’ainé: Guillaume dit "William" Loubat et Pierre-Marie Augustin Vincent de Paul Loubat.

 

A Castres, où vécut probablement le jeune Henri, il fut l’élève du peintre Charles Valette qui lui enseigna le dessin. Puis à Toulouse, il devient l'élève de M. Sabin. Il est admis à l’école de Beaux-arts de la ville rose et fut également l’élève de Jules de Lacger, de Gabriel Golse et de Cabanel durant trois ans de 1876 à 1879. Il suivit brillamment les cours avec la génération des sculpteurs Labatut, Sul-Abadié, des architectes Tillet et Leher, et du peintre un peu plus jeune Henri Martin.

En 1876, cette école lui décerne le grand prix Suau avec Alexandre recevant la lyre de Pindare (43 voix sur 46). Il part ensuite à Paris pour y parfaire ses études. Dès 1877, il expose à Toulouse son portrait à l’Exposition et deux ans après, il envoie à Castres trois autres portraits.

 

Le 21 mars 1878, il épouse Mlle Marie Arnaud à Toulouse dont il a une fille, Marguerite Loubat.  En 1879, il ouvre deux classes de dessin et de peinture pour jeunes gens et jeunes filles, et la même année, il reçoit la médaille d’argent à Castres pour trois portraits. En 1881, il expose au Salon de Paris le portrait de M. le Docteur Rigal. En 1884, il est nommé adjoint du professeur  Garipuy pour les cours de modèle vivant et de peinture.

 

En 1885, il pose sa candidature à la chaire de professeur titulaire de la classe de fragments de ronde-bosse. Le 12 janvier 1888, un arrêté préfectoral le nomme professeur titulaire de la classe d’antique. Il devint également professeur de dessin à l’Ecole professionnelle supérieure ainsi qu’aux Etablissements Sirven.

 

Ce sont les Salons nationaux (Salons nationaux, Salon des Champs-Elysées, Salon des Artistes Français depuis 1902 où il remporta une mention honorable, Salon des Artistes Méridionaux en 1911) qui ont mis en vedette les toiles de cet artiste.

 

Son atelier toulousain se situait rue des Paradoux où il travaillait avec sa fille, Marguerite, qui suivit les traces de son père et devint à son tour artiste portraitiste.

Henri Loubat restera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts pendant 43 ans jusqu’à sa mort le 14 juillet 1926 (il gît au cimetière de Terre-Cabade). Il s’éteint à l’âge de 71 ans alors que la ville de Toulouse venait de lui confier un des grands panneaux du foyer du théâtre du Capitole.

 

Une exposition post mortem a été organisée en 1934 à Gaillac (23 œuvres). Le talent du maître Henri est unanimement reconnu et ses qualités de portraitiste, en particulier, l’ont placé au premier rang parmi les peintres de son époque. Le musée des Beaux-Arts de Gaillac a consacré une salle au maître et conserve une trentaine de ses oeuvres. 

 

 

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